Mon projet ce situ le long du funiculaire de Gènes. Un lieu frontière entre un paysage urbain et végétal.
Je souhaite par ce projet accompagner le cheminement du funiculaire le long de la pente et révéler cette machine à grimper.
La création du projet va se faire en deux phases.
Dans la première j'implante différents blocs qui abritent des logements. Ils sont répartis en deux catégories : les fins et les épais. Par un jeu de répartition entre ces blocs je viens créer un rythme le long du trajet du funiculaire. Ce rythme visible depuis l'ensemble du site guide le regard et marque l'emplacement du funiculaire.
Dans une seconde phase de projet qu'on peut qualifier de « parois prolongeant la végétation du sol » je viens abriter d'autres logements, les circulations verticales et horizontales.
Ces différents éléments sont enveloppés dans une peau végétale. Elle me permet pour les logements au sud d'apporter de la fraicheur dans les appartements et est décliné en garde corps là où il y en a besoin. Au nord, du coté des blocs, elle prolonge la végétation du sol et vient ainsi révéler ces blocs qui en émergent.
L'abondance du végétal et aussi un moyen d'améliorer l'environnement des habitants : réguler l'humidité, protéger du soleil, capter les poussières présente dans l'air...
On peut aussi voir ces différentes parties de projet comme une réinterprétation du bloc génois qui est plutôt massif. C'est un travail sur le bloc dans une continuité du tissu urbain.